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Jean-Claude Gallotta

Danseur et chorégraphe français né à Grenoble le 7 avril 1950

 

Venu des Beaux-arts, Jean-Claude Gallotta découvre la danse classique et les claquettes à 22 ans. Fasciné, il quitte les Beaux-arts débute la danse à Grenoble où il fait la conaissance de Mathilde Altaraz, qui deviendra sa compagne et collaboratrice. Il remporte un prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet en 1976 et s'envole pour les Etats-unis afin d'étudier pendant deux ans avec Merce Cunningham auprès duquel il découvre sa "liberté de construire l’espace, le temps et les mouvement de sa danse". Il crée alors son style et écrit ses premières pièces.

Dès son retour, il forme avec Mathilde Altaraz, sa propre compagnie le "Groupe Émile-Dubois" avec laquelle il s'installe en résidence dans la Maison de la Culture de Grenoble, comme cellule de création chorégraphique en 1981. C’est là que va naître "Ulysse" , ballet ludique qui joue avec le vocabulaire classique et moderne et qui devient rapidement une pièce incoutournable de la nouvelle danse française. Les mouvements d'ensemble, l'utilisation de la profondeur et les petits gestes rapides et désorganisés deviennent la marque du chorégraphe.La pièce "Ulysse" sera d'ailleurs rechorégraphiée plusieurs fois pour éviter, selon le chorégraphe, "de voir mourrir" ces pièces.

Ensuite, suivent lnotamment : "Les Aventures d’Ivan Vaffan", "Les Louves et Pandora". La compagnie devient Centre chorégaphique national en 1984 et Jean-Claude Gallotta devient directeur de la maison de la culture de Grenoble rebaptisée "le Cargot" en 1986.J.C Gallotta remporte en 1987 le prix du Meilleur spectacle étranger de l’année au Festival International de Nouvelle Danse de Montréal avec "Mammame".

Artiste complet, il réalisera son premier long métrage en 1989 "Rei Dom – La Légende des Kreuls". Il quitte en parralèle la direction de la Maison de la Culture et publie son 1er ouvrage: "Mémoires d’un dictaphone".La période 1990 -2000 sera plus difficile pour le chorégraphe qui ne connait plus tout a fait le même succès qu'auparavant. Il signe cependant de nombreuses chorégraphies pendant cette période: "La Légende de Roméo et Juliette" ( 1991) et "La Légende de Don Juan" (1992) alliant texte, musique et danse, "Prémonitions" crée à Grenoble en 1994, "La Solitude du danseur" (1995) sur des musiques de Satie. Il participe également à la production de "La Petite Renarde rusée", un opéra de Leos Janacek.

Suivront, "Rue de Palanka" (1996) , et "La Rue" (1997),  et la création de "La Chamoule ou l’Art d’aimer" puis des mises en scènes : "Le Ventriloque" (1998) de Jean-Marie Piemme et Le Catalogue (1998) de Jean-Bernard Pouy. Entre 1997 et 2000, Jean-Claude Gallotta collabore avec le Japon et notamment avec le metteur en scène Tadashi Suzuki. Au sein du nouvel ensemble culturel Shizuoka Performing Arts Center, il forme et dirige une compagnie permanente de 8 interprètes japonais.

En 2000, il crée "l’Incessante", solo pour Mathilde Altaraz, au Festival d’Avignon puis "Les Larmes de Marco Polo" (2001) pour la Biennale internationale de Lyon. En 2002, il crée "Nosferatu"sur une musique de Pascal Dusapin, qui sera repris au printemps 2006 à l’Opéra Bastille.

Il retrouve réellement le succès avec  un important triptyque s'attachant aux « Gens » à partir de 2002. Cette oeuvre est constitué de "99 Duos" (2002), "Trois générations" (2003) et "Des Gens qui dansent" (2006). Cette oeuvre connaîtra une grande audience nationale et internationale.

Jean-Claude Gallotta co-réalise en 2006 un spectacle mariant danse, théâtre et musique, "Les sept pechés capitaux" de Bertolt Brecht et Kurt Weill. 2008 sera l'année de la rencontre de la gestuelle contemporaine et de la musique classique à travers  "Bach danse experience", mais aussi de "Chroniques chorégraphiques - saison 1", un stage movie où sont convoqués "ceux qui dansent mais aussi ceux qui passent, et ceux qui pensent..."

En 2007, il débute le travail chorégraphique autour des chansons de Serge Gainsbourg. C'est le chanteur Alain Bashung qui devait les interpréter sur scène.Mais suite à la mort du chanteur, c'est la bande  enregistrée avant son décès qui sera utiliser pour permettre à la pièce de voir le jour et de vivre sur scène."L'Homme à tête de chou" sera crée le 12 novembre 2009 à a MC2 de Grenoble.

En 2011, il se produit en solo avec "Faut qu'je danse !".

Cet artiste complet et curieux, est depuis longtemps considéré comme une personnalité importante de la danse française dont il a largement participé à l'essor et à la reconnaissance publique et institutionnelle. Le "style Galotta" est représentatif d'un goût pour les lignes, les mouvements d'ensemble, les petits mouvements agités... L'humour et l'humain sont souvent au coeur de ces pièces dans lesquelles il se questionne sur les relations et les individus. La place musique et la scènographie sont des éléments centraux et sont au service d'interprètes singuliers et hétéroclites.Le chorégraphe s'interesse au vécu, aux émotions et ne se focalise pas sur les capacités physiques et techniques.

 

Vidéos de créations:

2009 - "L'homme à la tête de chou"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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