"Sideways Rain" - 2010

Chorégraphie: Guilherme Botelho

Assistante chorégraphie: Madeleine Piguet Raykov

Musique: Murcof (Fernando Corona)

Costumes: Marion Schmid d’après Julia Hansen

Scénographie: Guilherme Botelho, Stefanie Liniger

Décors: Ateliers du Stadttheater Bern, Atelier GGN-Martin Rautenstrauch

Lumières: Jean-Philippe Roy

Direction technique: Barthélémy Mc Cauley

Interprètes: Danseurs de la cie Alias - Stéphanie Bayle, Rémi Benard, Fabio Bergamaschi, Stanislav Genadiev, Erik Lobelius, Philia Maillardet, Alessandra Mattana, Ismaël Oiartzabal, Madeleine Piguet Raykov, Julien Ramade, Claire Marie Ricarte, Adrian Rusmali, Candide Sauvaux, Nefeli Skarmea, Christos Strinopoulos.

Date de création: septembre 2010, Suisse

Une très courte phrase pourrait résumer cette oeuvre "On ne peut rien changer à son destin". Le chorégraphe Guilherme Botelho nous propose ici une "métaphore visuelle et physique" de la condition humaine.

La pièce est construite autour de passages répétitifs donnant une impression de cercle de vie sans fin. Ils traversent la scène, marchent, chutent, roulent, se relèvent et retombent inlassablement.Ils semblent comme pousser vers une force, un destin auquel ils ne peuvent échapper.Une pièce fataliste qui pousse son public à se poser la question suivante : Notre destin est il vraiment entre nos mains?

Extrait de "Sideways Rain"

"Minus 16" - 1999

Chorégraphie: Ohad Naharin

Musique : Dean Martin, Laurindo Almeida & The Bossa Nova, All-Stars, Rinky Dinks, Don Swan & His Orchestra, Luis Oliveira and his Bandodalua Boys, Jackie Davis, Dick Dale, Marusha.

Lumières: Bambi, Ohad Naharin

Interprètes: AADT - Nederlands Dance company 

Date de création: 11 novembre 1999

Cette pièce a grandit peu à peu dans l'esprit du chorégraphe Ohad Naharin et elle s'inspire de ses travaux précédents. Cette oeuvre est le fruit d'un travail colossal. Ici, les danseurs se donnent entièrement et sont mis au défi d'improviser et de faire participer le public à cette expérience.

La musique nous entraîne du chacha aux musiques traditionelles israéliennes pour donner naissance à une oeuvre exaltante pleine de surprise et d'humour. 

"Minus 16" par la AAADT

 "Minus 16" par le Nederlands Dans Theatre II

"Opinion Public" - 2011

Chorégraphie: Etienne Béchard

Textes: Simon Béchard

Musique: Armand Amar, Balanescu Quartet, Beauty & the beatbox, Bonobo, Boris Vian, DJ yoda, Heritage Orchestra & Jules Buckley, High tone, James Din A4, Kronos Quartet, Sacha Distel.

Décors et Costumes: Claude Béchard

Interprètes:  Danseurs de la Cie Opinion Public - Sidonie Fossé, Johann Clapson, Victor Launay, Arthur Louarti, Etienne Béchard.

La compagnie Opinion Public, fondée en 2010 est le fruit d'une rencontre entre de danseurs issus d’horizons différents avec comme objectif de partager et mélanger leurs experiences pour créer un style distinctif et indépendant: une signature

Le nom de la cie et de la pièce résume leur envie et leur ambition: ils veulent explorer l'humain, sa place dans le monde actuel, son comportement dans toutes les situations. Ils s'approprient ainsiles thèmes de société qui ponctuent et marquent notre existence au plus profond. Un fil rouge inépuisable et une souce d'inspiration intarissable ! Une philosophie mais certainement pas une ligne directrice stricte et figée. Ils souhaitent avant tout ne pas rentrer dans des cases. La cie doit rester toujours curieuse, libre et créative , assez souple pour être le reflet d'une société qui évolue sans cesse : en "perpétuelle évolution humaine et artistique, elle refuse et refusera les carcans idéologiques et partisans qui nuiraient à son épanouissement. Elle s’inspire et s’inspirera d’événements et de circonstances mais jamais ne figera sa vision…"

Cette pièce nous pose la question du libre arbitre et de la liberté de penser par soi même alors que nous vivons dans un monde dans lequel nous sommes sans cesse sous l'influence : des médias et de la pensée collective. Comment l'individualité, les opinions et les aspirations personnelles trouvent elles leurs places dans un modèle où règnerai la pensée unique ? C'est à travers une oeuvre sous forme de huis-clos dans "lequel l'information, l'éducation, le pouvoir et la parole seraient détenus par une seul et même entité  omnipotente" que les danseurs nous proposent leur vision inquiétante mais pas si iréelle de la société actuelle...

Extrait de "Opinion Public"

"Chroma" - 2006

Chorégraphie: Wayne McGregor

Musique: Joby Talbot, Jack White 

Arrangements: Joby Talbot 

Orchestration: Christopher Austin

Costumes: Moritz Junge

Décors: John Pawson 

Lumières: Lucy Carter 

Interprètes: Danseurs du Royal Ballet

Date de création: 17 novembre 2006 - The Royal Opera House

Ballet en 1 acte pour 10 danseurs

Cette pièce abstraite qui a marqué les esprits dès la première en 2006 est une signature, elle est à l'image du style développé par le chorégraphe Wayne McGregor : complexe et extrème et exigeante. Il explore ici le corps humains et pousse les danseurs dans leurs limites physiques.

Les danseurs aparaissent seuls, en groupe ou en couple sur une scène vide et épurée. ils évoluent dans un décor froid comme une page blanche en deux dimensions. Ce sont les danseurs par leurs différentes teintes de peaux qui amènent la couleur, chaque détail est mis en relief et les corps perturbent ainsi l'espace parfait. Les danseurs forment un ensemble sculputral et graphique et interprètent une chorégraphie "à la fois fluide et fracturée, anguleuse et élégante".

"Chorma signifiant la pureté de la couleur ou l'absence de blanc est un clin d'œil à ce conflit visuel: entre le visible et l'invisible, le pur et l'impur, l'esprit et le corps".

"Flesh" - 2011

Chorégraphie: Iván Pérez

Musique: Arvo Pärt,Eric Withacre

Costumes: Carlijn Petermeijer

Décors: Iván Pérez

Lumières: Tom Visser

Interprètes: Danseurs du NDTII

Date de création: 24 février 2011 - Lucent Danstheater

Iván Pérez fait ses débuts en tant que chorégraphe au NDTII avec la pièce "FLESH". La chair est est coeur se cette pièce, dans les costumes mais surtout dans Le décor épuré où seul un immense couteau est planté sur scène comme il pourrait se planter dans la chair.

Les gestes sont fluides, virtuoses et le contact des corps et de la peau semble conduire et induire le mouvement.

Extrait de "Flesh"